Crédit Photos : HN Photography
Rouen 35 – 23 Stade de Vanves
Match retransmis comme si nous étions devant Bein, Rouen a mis les petits plats dans les grands pour la réception du Stade de Vanves. Sur le terrain, ce fut également le cas malgré du déchet des deux côtés. Le Stade de Vanves s’imposait physiquement à l’entame espérant aller chercher un résultat chez l’un des favoris de la Poule.
En face, Raphaël Vital gérait de main de maître le jeu rouennais parvenant à marquer à travers face à un secteur central parisien trop passif laissant le demi rentrer dans les 9m trop facilement. Le Blaye s’amusait à mettre le bazar dans la défense du promu et c’est comme ça que Rouen se trouve en tête.
Les ailiers de chaque équipe en profitaient pour se mettre en valeur dans une rencontre qui n’aura pas beaucoup vu les arrières tirés de loin notamment à Rouen avec un Tomic, très discret au tir mais présent en défense. Julien Bournat décide de passer sur une défense bien plus étagée au quart d’heure de jeu, permettant de faire déjouer les normands.
Cependant, de l’autre côté du terrain, le promu se frottait à Vannier qui réalisait plusieurs parades de haute volée ce qu’évoquait Vital après la rencontre « Grâce à de nombreux arrêts d’Arthur Vannier, quelques buts sur montée de balles, nous avions réussi à faire un écart conséquent pour pouvoir nous mettre en confiance« . Par ailleurs, Guy Bischoff parvenait à empêcher Grégory Carnier de se faire servir malgré son gabarit impressionnant.
La deuxième mi-temps sera sur le même rythme que la première avec le Stade de Vanves qui ne réussira jamais à s’approcher et à inquiéter les rouennais. Jérémy Germanicius aura tenter de gérer le jeu du promu mais la réussite n’était pas au rendez-vous, également face à Basima dont la rentrée aura été une satisfaction dans les buts rouennais.
Jouant énormément plein centre, les deux équipes trouveront plus facilement leurs pivots, Lemarchand côté rouennais et le capitaine du Stade de Vanves, Carnier. Ce dernier était déçu de ne pas rentrer à la maison avec un meilleur résultat « On a joué une belle équipe de Rouen, on a eu trop de perte de balle et trop d’échec face au gardien pour espérer une victoire. A nous de nous remobiliser la semaine prochaine. » Avec sûrement plus de rotation, Rouen inflige donc une lourde défaite et un baptême de feu compliqué pour les joueurs parisiens.
Segré 26 – 23 CSA Kremlin Bicêtre
Kremlin Bicêtre venait tester l’ambiance connue pour être chaude de Segré et ce, sans certains éléments absents pour cette première. Le promu de Loire Atlantique, fidèle à sa réputation, a malgré un début de match chaotique su se remettre en selle et inverser la tendance. Avec les trois premiers tirs pour Leblanc, on peut dire que l’arrière annonçait la couleur sur ses intentions pour la rencontre.
C’est d’ailleurs au moment où lui et Timothé Mallet se sont mis à marquer que nous avons pu voir la machine Segré dérouler. Ne parvenant pas à marquer pendant 12 minutes (8-8 puis 14-8), les joueurs de Mohamed Temmim ont quelques peu subi la loi de Courtois, monstrueux dans ses cages, ce que confirmait Simon Perez, auteur de 7 buts « C’est un match frustrant car on se fait distancer en première mi-temps, après un bon début de match, à cause de beaucoup de pertes de balle et trop de tirs manqués face à un gardien qui a fait une grosse partie dans ses cages.« . L’écart subis, le Kremlin Bicêtre ne parviendra jamais à s’en remettre.
En deuxième période, limité en rotation, le promu réussira à s’approcher quelques peu (20-17) après une réalisation de Desiree, mais n’ira pas plus près. Marmougret prendra le relais pour relancer la rencontre et Segre trouvera à nouveau la mire pour riposter que ce soit avec Blotierre ou Courtois encore chaud dans ses cages.
Première réussie donc pour le promu qui s’offre trois points très importants et une première également réussi pour leur nouvelle recrue Timothé Mallet « Je suis très content de ce premier match de championnat. 1ère fois dans l’histoire du club que l’équipe joue en N2 et on a su être à la hauteur de l’événement. C’est une grosse victoire collective que l’on a construit grâce à notre envie et notre solidarité. L’équipe en face jouais très vite en montée de balle mais notre temps fort en milieu de 1ère mi-temps nous a permis de creuser l’écart. Il y a encore pas mal de travail mais l’équipe a une grande marge de progression, cela ne dit que du bon pour la suite de la saison !«
Kremlin Bicêtre devra réagir très vite en espérant pouvoir compter sur le groupe entier. Simon Perez regrettait le manque de réussite mais gardait le sourire pour la suite du championnat « Nous avons couru après le score sans arriver à vraiment raccrocher, toujours avec trop peu d’efficacité au tir, alors que nous arrivions à trouver des solutions en attaque. Félicitations à Segré qui a remporté ce 1er match, déjà important pour le maintien en N2 !«
Rueil AC 34 – 29 Cercle Seino Métropolitain
Ambitieux cette saison, Rueil et le Cercle Seino Métropolitain se retrouvaient en région parisienne pour en découdre. C’était l’occasion de voir les recrues comme Leroy et Sossou côté locaux et Faidi ou Benard chez les normands.
Ce sont d’ailleurs les normands qui réalisent un bon début de rencontre, tenant tête au favori de la Poule, Boubendir en tête. Avec cinq de ses sept buts marqués en première période, c’est bien la recrue normande qui permet de tenir tête à Rueil sur les vingts premières minutes. Après une période de rodage, la défense de Christophe Guiselin se met bien en place et c’est ainsi qu’on assiste au premier run de la rencontre (10-10 puis 14-10) grâce au duo Gaulard–Lacritick, auteurs de 9 buts dans la première demi-heure.
De retour sur les parquets, le Cercle Seino Métropolitain va tenter de renverser la vapeur mais face à l’expérience de Rueil, c’est peine perdu pour aller gratter un run. Comme évoqué dans la preview, Leroy prend parfaitement le relai de Jourdan et fait picorer l’attaque de Pascal Decaux. Malgré un Sossou, en délicatesse avec son shoot, la machine rueilloise assure.
Un 3-0 à la faveur des normands dans les toutes dernières minutes leur permet de rentrer à la maison avec un écart moindre mais le Cercle Seino Métropolitain n’a pas à rougir de leur performance. Amine Boudendir considérait cette défaite encourageante pour la suite « On a bien commencé le match, on a répondu présent. La différence se fait sur quelques aspects défensives notamment et la course aux score contre ce genre de belle équipe fait qu’on finit à -5. Pour un premier match officiel avec cette jeune équipe, il y a eu beaucoup de belles choses et pour la suite, cela s’annonce très intéressant«
Rueil, quant à lui, annonce la couleur pour la concurrence et il le fallait après le résultat de Rouen.
Stade Valériquais 32 – 24 Saint Malo
Saint Malo démarrait par un déplacement en terre normande chez Saint Valéry. La dernière lanterne rouge de la Poule 2 allait-elle repartir sur d’autres bases et réussir à tenir toute la rencontre ? Les premiers instants n’allaient pas vraiment dans ce sens avec un 4-0 subis d’entrée. Les recrues Thominette et Zeljic se mettent en évidence, l’arrière serbe étant monstrueux dans ses fixations et sa capacité à mobiliser l’équipe adverse tout en se montrant très bavard avec la paire d’arbitres.
Saint Malo n’a pas eu le choix que de partir sur une 1-5 pour tenter de déstabiliser le jeu de Saint Valéry, ce que concédait Thominette « On a fait un bon début de match en prenant quelques longueur d’avance et en mettant de la rigueur défensive dès le début. Mais on a eu du mal à mettre en place notre jeu avec la défense 1-5 de Saint Malo et on mène de 2 buts à la mi-temps.«
Auteur des 4 premiers tirs de son équipe, Weber annonçait la couleur et semblait vouloir surfer sur la très bonne saison dernière, démontrant aussi les difficultés de Saint Malo à trouver des solutions. Finalement, les malouins parviennent à revenir à égalité dans les dix dernières minutes de la mi-temps sur un but de Thomas (8-8), épaulé par Mouton, auteur de deux tirs par en-dessous.
Finalement, le trio Fitte Duval–Thominette–Zeljic fait le boulot et le Stade Valériquais refait un léger break malgré les arrêts de la machine Veyrat. L’autre satisfaction côté malouin est sûrement Thomas, auteur d’un joli 4/4 dont un but sur une énorme passe de Weber sur tout le terrain. Zeljic, quant à lui, continue son chantier en défense, perturbant particulièrement les croisés sans ballon de Saint Malo sur cette première période.
La mi-temps sonne et Saint Malo revient avec les mêmes intentions de faire un coup sur la cité médiévale et passe sur une 0-6. Revenu à égalité avec un énième but de Weber (12 buts), les joueurs de Julien Gau sont dans le match mais ils concèdent bien trop de sanctions. Exclus par deux fois en quelques minutes, les malouins subissent la loi de Saint Valéry. La recrue Thominette ne cesse de surprendre et mène son équipe à faire un break.
La défense de Saint Valéry prend le dessus et la base arrière de Saint Malo ne trouve pas de solution sans réel tireur de loin pour inquiéter et faire sortir la défense de Franck Arbonville. Weber, de retour sur son aile, parvient à poser une jolie roucoulette entre les jambes de Van Kets mais c’est à nouveau sur un exploit individuel que la solution est trouvée.
Julien Gau se lance dans une strict sur Zeljic pour revenir au score mais les espaces créés vont profiter aux joueurs de Saint Valéry.
Le SVHB gérera la fin de rencontre, qui ne sera pas brouillon mais qui aura le mérite de voir Schuffenker briller dans ses buts et dont le trashtalking devrait ravir ses adversaires. Une très bonne entame donc pour le Stade Valériquais qui aura vu briller ses recrues, Zeljic en tête, qui devrait se faire prendre en strict à de multiples reprises, si cela continue. Thominette était satisfait après le match persuadé que le potentiel est encore supérieur à ce qui a été vu ce Samedi soir « On a fait notre match mais par la suite il faudra avoir plus de rigueur et de constance pour aller chercher des points précieux.«
Pour Axel Weber, les regrets sont là et surtout l’impression de déjà-vu : « On fait une très bonne première mi-temps, autant en défense qu’en attaque, on peut passer devant au cour la première mi temps mais on y arrive pas c’est dommage ! On reprend très bien la deuxième mi-temps, c’est ce qui nous faisait défaut la saison dernière, et pareil au moment de passer devant on y arrive pas, et on prend la sauce … Je pense que l’écart est dur par rapport à ce qu’il s’est vu sur le terrain. Il faudra répondre présent la semaine pro contre Segré à domicile !«
Massy 32 – 31 Hennebont Lochrist
C’était le match attendu du week-end et il n’aura pas déçu confirmant que les deux équipes devraient bien dans le haut de tableau. Le début de rencontre était dominé par les gardiens. Les pertes de balle sont aussi en nombre chez une équipe de Massy, un peu trop impatiente et pressée de se porter vers l’avant.
Malgré cela, les essonnais restent dans le match avec une défense agressive et très avancée sur le côté droit breton. Le Goff et Housseine ont, de ce fait, un traitement de faveur et malgré cela, les deux gauchers parviennent à trouver la mire dont la nouvelle recrue de Lanester qui plantait deux lucarnes dès son entrée, confirmant les craintes de Thomas Merlin.
Hennebont–Lochrist, comme à son habitude, parvient à trouver Cutté (4-5) tandis que Massy met une pression folle à chaque engagement en poussant le jeu de transition à outrance, trouvant les espaces pour riposter aux bretons. C’est d’ailleurs souvent Antoine Liebrecht qui profitait de ce manque de repère défensif pour glisser et recevoir la balle (6-7).
Comprenant qu’Amadou Thiero régulait bien le jeu essonnais, Pierre Prioux établissait aussi une défense très avancée sur lui afin de dissuader et perturber les systèmes de la réserve de Proligue. Hennebont–Lochrist commence à forcer le jeu au centre et Massy s’adapte parfaitement en tenant Cutté et en limitant la base arrière.
Le temps mort posé par Pierre Prioux ne va finalement pas apporter autant que souhaité et Massy montera en puissance à l’image de la roucoulette de folie posée par Antoine Lathière, lui même pas convaincu au départ de l’action qu’elle rentrerait en ayant même pas 1m de zone.
Hennebont Lochrist perd son handball et Thiero continue d’enfoncer le clou en attaque. Turpin, après une passe de génie à son pivot Guégan devait se mordre les doigts de voir Sobtoka réaliser encore une fois une magnifique parade. Après la rentrée de l’arrière, c’est désormais de son côté que Thomas Merlin fixera sa défense. La pause se faisait désirer et Hennebont Lochrist limitait la casse avec cinq buts de retard face au jeu très huilé de Massy (17-12).
Les bretons reviennent tout de même bien plus déterminés parvenant à être à -3 très rapidement (17-15). Il faut dire que les essonnais se remettaient à perdre des balles bêtement ce qui profitait à Hennebont Lochrist. Cutté, trouvé par trois fois, changeait aussi la donne pour son équipe. C’est ce dernier qui ramènera les siens à égalité (23-23).
Timides sur jeu rapide, les bretons se retrouvent aussi dans ce domaine prenant Massy à son propre jeu. L’absence de Thiero se fait aussi sentir obligeant Thomas Merlin à jouer avec trois droitiers sur la base arrière. Le coach essonnais choisira ainsi de remettre son vétéran sur le parquet pour remettre de l’ordre dans le jeu de la réserve. Antoine Lathanier continue, quant à lui, son festival sur l’aile avec une efficacité monstre.
La rentrée d’Harmegnies permet à Hennebont Lochrist de prendre jusqu’à trois buts d’avance (26-29), moment choisi par le coach de Massy pour prendre son dernier temps mort. Un choix judicieux avec son capitaine Thiero qui remettra en selle son équipe de loin. C’est aussi avec une 1-5 très avancée avec Jasonne devant que Thomas Merlin semble vouloir faire basculer la rencontre.
A l’entame du money-time, Pierre Prioux voit son gaucher Le Goff se blesser après un choc sur son but (28-30). Derrière, Thomas Sobotka sort une parade monstrueuse sur Turpin et fait vibrer la salle. L’arrière se rattrape en offrant un caviar dans le dos à Cutté, un geste qu’il aura particulièrement affectionné sur ce match (30-31).
Massy a l’occasion de passer devant et c’est Krepa qui va s’en charger après une très bonne circulation de balle essonnaise, conclut par un superbe lob. A l’inverse, Doré ratera l’égalisation sur son aile ne parvenant pas à marquer, obligé de tirer coin court, là où Sobotka l’attendait. Les deux dernières minutes seront chaotiques avec des pertes de balle à gogo, ce qui profitera à Massy, qui remporte finalement la rencontre (32-31)
Un choc qui aura tenu ses promesses et dirigé parfaitement par la paire d’arbitre Caroupanapoulle–Kaya qui aura su privilégier le jeu rendant la rencontre très agréable à regarder.
JS Cherbourg – Caen
Le match opposant Cherbourg contre Caen a été annulé le jour du match. La réserve de Proligue a pu finalement s’opposer face à l’équipe Fanion avec une rencontre qui se terminera sur 30 à 25 en faveur des pro.